Étude biblique sur « La Doctrine du Salut.6 » - Par le pasteur Jean Marc Thobois, donnant des conférences, des séminaires et des enseignements sur la Bible, en France et à l'étranger.
Souvent les hommes croient être justes, selon l'accord de leurs actes, avec l'opinion ou la tradition de leur religion, et leur erreur est grande. Les vrais justes le sont devant Dieu en Jésus-Christ, comme Zacharie et Elisabeth (Luc 1:6), Siméon (Luc 2:25). Les croyants de l'Ancienne Alliance qui espéraient le salut (Matthieu 13:17) et les croyants de la Nouvelle Alliance qui contemplent sa réalisation en Jésus-Christ (Matthieu 13:43,49). Ceux-ci obtiennent d'En-haut la justice que leur cœur cherchait.
Dans la vie nouvelle qu'ouvre la conversion à Jésus-Christ, l'homme est introduit dans le pardon de Dieu. Le passé est abolit, Dieu répond à l'engagement de l'homme en lui accordent la force qui le rendra capable de vivre cette nouvelle vie ; il recevra pour son esprit, son cœur, sa volonté, les indispensables qualités, vertus et pouvoirs pour cela. La conversion implique une résolution, une décision formelles de l'homme ; une détermination à appartenir à Dieu. L'homme ne saurait créer en lui l'être nouveau qu'il doit devenir ; la régénération qui met en lui l'inspiration du vouloir et la possibilité du faire, lui permet de « marcher comme un enfant de lumière ».
La régénération est le complément divin de la justification, et, pour être non plus un opus operatum mais un acte de Dieu, un acte moral, elle doit bien intervenir après la détermination de l'homme qui se donne et s'offre à l'action de la grâce. Enfin les actions jusqu'ici alternées de Dieu et de l'homme se conjuguent, s'unissent, jouent simultanément dans le développement, l'épanouissement de la vie chrétienne, dans la sanctification. La sanctification est l'ascension sans terme terrestre vers Dieu, elle préfigure la vie éternelle où Dieu sera tout en tous, elle en est le commencement ici-bas.