Étude biblique sur « La Doctrine du Salut.7 » - Par le pasteur Jean Marc Thobois, donnant des conférences, des séminaires et des enseignements sur la Bible, en France et à l'étranger.
La foi peut être incomplète, obscure, élémentaire, aussi petite qu'un grain de moutarde (Matthieu 17:20) ; mais si, même à cet état de germe, elle est réelle, sincère, elle transforme l'homme en disciple de Jésus. Les préceptes que le Christ donne à ceux qui veulent le suivre : Dominer les impulsions de la colère, s'affranchir de l'emprise des biens terrestres, aimer son prochain, compter sur le Père pour avoir au jour le jour le nécessaire et le superflu, tout ce qui constitue la vie avec Dieu est inadmissible théoriquement, impossible pratiquement, sans la foi.
« Or sans la foi il est impossible de lui être agréable ; car il faut que celui qui s'approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu'il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent (Hébreux chapitre 11). »
C'est une erreur formelle et formellement percée à jour de supposer qu'il existe un fondement indubitable et indiscutable pour la connaissance humaine. Il n'y a ni recherche, ni théorie, ni démonstration qui n'impliquent la foi; il faut croire si l'on veut penser. Et la vie même de l'homme qui se passe de penser est impossible sans la foi. S'il peut y avoir conflit entre la pensée religieuse et la pensée non religieuse, c'est sur une affirmation concrète, dont on pèsera les motifs de crédibilité, sur un fait, dont on vérifiera la base historique, mais non sur la légitimité, la nature, la portée de la pensée religieuse ; la foi en Jésus-Christ est dans l'ordre et dans le plan de la réalité humaine.